Président Evo Moralès

Evo Morales 2017

Par Joel Perichaud, Secrétaire national aux relations internationales du Parti de la démondialisation.
le 24 novembre 2019

Ton peuple vivait dans un pays où tu as régné, pendant 12 ans, en tyran ! Preuves à l’appui...

Au cours de cette période, ton régime a ordonné la construction de 3 000 centres de santé de premier niveau et de 200 centres de santé de second niveau soit, un centre de santé tous les 4 jours. Et, fin 2017, 46 nouveaux hôpitaux ont été construits.
Tu devais partir Evo.

Pour les étudiants, tu as fait construire 4 500 unités d'enseignement. L'analphabétisme a été réduit à 5% et l'accès au système éducatif a atteint 85% de la population totale. Pour parfaire ta période de terreur, tu as fourni 120 000 ordinateurs (gratuits) aux étudiants et aux enseignants et alloué 14% du budget du pays à l'éducation.
Tu devais partir Evo.

Comme tu n'utilisais pas les transports en commun et que tu ne circulais que dans de coûteuses limousines, tu as commandé la construction de 3 lignes de téléphérique, à tarif public subventionné, et 4 autres lignes ont été construites. Et que dire pour les routes ! Car pendant ta période d’oppression, tu as fait asphalter 13 000 kilomètres de routes dans tout le pays et permis de relier l’est à l’ouest, de l’océan Atlantique au Pacifique.
Tu devais partir Evo.

Comme tu ne voyageais que dans ton luxueux jet privé, tu as réduit les prix des billets d’avion et tout le monde a pu se rendre où il voulait.
Tu devais partir Evo.

Comme tu n’étais pas très fort en économie et en mathématiques, le PIB a plus que doublé, passant de 9,5 à 24,6 milliards de dollars. Il y a eu 11 années consécutives de croissance économique et, en 2017, la Bolivie dirigeait l'économie régionale.
Tu devais partir Evo.

Une fois que toi, « socialiste », soit devenu millionnaire, tu as augmenté le salaire minimum national de 127%, ce qui a permis à 2 millions de personnes de sortir de la pauvreté et de réduire celle-ci de 34% à 15,1% de la population. L'inégalité entre riches et pauvres a été réduite de 128 à 60 fois.
Tu devais partir Evo.

Comme tu habitais un palais présidentiel, tu as fait construire 20 000 logements sociaux. En Bolivie, 7 personnes sur 10 ont aujourd’hui leur propre maison. Et, pour garantir leurs biens aux paysans, tu les as dotés de 400 000 titres de propriété. Comme toi, le dictateur, tu n’avais pas de services de base sur ton terrain, tu as fait accéder 85,2% des gens à l'eau potable et 78% de la population dispose désormais de l'électricité.
Tu devais partir Evo.

Pendant ces terribles années, les gens ont pu acheter leur première maison, leur premier véhicule ou parcourir le monde, mais ils en avaient assez de bien vivre et voulaient que tu partes, Evo. Les plus fortunés d’entre eux veulent revenir à l'époque où il y avait des citoyens de première et de deuxième classe, comme dans les compagnies aériennes étrangères. Ils veulent revenir à ces temps « glorieux » où le peuple ne pouvait pas rêver et où les plus pauvres et les Indiens ne pouvaient espérer de meilleures conditions de vie.

Un temps où seuls quelques-uns pouvaient accéder aux salles de cinéma VIP, à la malbouffe ou aux vêtements de marque.

Ils veulent que ce temps, où les Indiens ne pouvaient pas se rendre en ville, où les femmes n’avaient pas accès au pouvoir politique, où personne ne pouvait exprimer librement son orientation sexuelle ou son idéologie politique revienne.
Après le coup d’Etat dont tu as, ainsi que ton peuple, été victime, ils peuvent enfin remplacer le progrès social par la Bible.

Ils voulaient que tu partes, Evo, et feront tout pour que tu ne reviennes pas.

Mais c’est sans compter avec le courageux peuple Bolivien et tes nombreux soutiens internationaux J’espère que tous ensemble, nous fêterons bientôt ton retour en Bolivie.

Le peuple uni ne sera jamais vaincu.

Inspiré de Javier Espada, avocat bolivien.