Vénézuela : la démocratie gagne encore

Tibisay Lucena, présidente de la commission électorale, a annoncé le 1er mars 2018 que l’élection présidentielle vénézuélienne aura lieu pendant la seconde quinzaine du mois de mai.

Un accord a été trouvé entre le gouvernement de Nicolas Maduro et le candidat d’opposition Henri Falcon, validé par le conseil électoral. « Je suis très heureux des accords qui ont été signés avec l’opposition parce que je veux aller vers un processus de réconciliation (...) Allons aux élections, j’ai dans mon cœur la certitude que nous allons gagner », a dit Nicolas Maduro. 

L’accord inclut une mission d’observation électorale, des audits du vote, l’allongement du délai d’inscription sur les listes électorales pour les Vénézuéliens émigrés et l’« équité dans l’accès aux médias publics et privés, ainsi qu’aux réseaux sociaux » pendant la campagne.

« Cet accord confirme qu’au Venezuela on élit nos dirigeants et représentants avec les plus larges garanties constitutionnelles et démocratiques », a assuré Tibisay Lucena.

Pour l’heure, deux candidats se présentent contre le président sortant : Henri Falcon, gouverneur de l’Etat de Lara de 2008 à 2017 et ex-allié d’Hugo Chavez, et le pasteur évangéliste Javier Bertucci, peu connu des électeurs.

La coalition de la Table de l’unité démocratique (MUD) avait refusé de présenter un candidat.

« L’opposition » va encore pleurer, les médias fraçais gémir et si Maduro est réélu, il y aura eu fraude... On parie ?