Le 15-12-2017
Le Pardem exprime sa solidarité et son soutien au peuple du Honduras contre la tentative de consolidation d'une dictature militaire au moyen d'une fraude électorale.
Après les élections, les résultats ont montré que Salvador Nasralla, le candidat de l'Alliance contre la dictature, avait remporté les élections présidentielles avec une belle avance. Mais, avec l'approbation des USA, de nombreuses irrégularités ont été commises par le Tribunal Électoral du Honduras, institution contrôlée par le président actuel. Ce fait a d’ailleurs été dénoncé par Marisa Matias, chef de la Mission d'observation de l'Union européenne.
Le Pardem soutient l'exigence de transparence totale dans le processus de comptage des bulletins dans 5 200 bureaux de vote, qui ont permis au Tribunal suprême électoral, après plusieurs interruptions du contrôle, d'inverser le résultat du vote.
La réponse du président actuel - et candidat - Juan Orlando Hernandez, impliqué dans le coup militaire de 2009, a été d'établir un couvre-feu, de suspendre les droits constitutionnels et de permettre à l'armée d'utiliser la violence contre les manifestants. Le bilan provisoire est d’au moins 11 morts, dont une femme enceinte et son bébé, ainsi que des centaines de blessés.
Depuis 2009, année du coup d’État contre Manuel Zelaya, le Honduras est un pays contrôlé par les grands consortiums transnationaux qui imposent leurs décisions.
Le Pardem exprime son inquiétude sur la situation au Honduras et apporte son soutien au peuple et aux forces patriotiques dans leur lutte pour le recouvrement de la souveraineté nationale, pour le rétablissement des droits constitutionnels, dont le droit de manifester.
Le Pardem lance un appel urgent pour un retour rapide de la démocratie au Honduras et invite les forces progressistes françaises à soutenir le peuple du Honduras en se prononçant pour la souveraineté nationale au Honduras comme en France.
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