Le « Che » est mort en 1967 ?

 

Le 8 octobre 2017 est le 50e anniversaire de la chute au combat, d’Ernesto « Che » Guevara.

Sans se rendre, après une résistance héroïque, blessé, avec une arme inutilisable, il a fini par être capturé. Ses geôliers, sans hésiter, l’ont vilement assassiné. L'Histoire ne garde de ces meurtriers que leur lâcheté, tandis que l'exemple immense du Che perdure.

Le Che n'est pas mort comme le souhaitaient ses assassins. Son aura croît avec le temps alors que de nouvelles générations découvrent et s’approprient son appel à l’étude, au travail et à l’accomplissement du devoir. Son modèle d'homme altruiste devient un idéal à suivre.

En plus d'être un chef et un guérillero, le Che fut un penseur révolutionnaire, un humaniste, un intellectuel. Il est, pour des personnes d’âges divers et pour les jeunes dans le monde, un géant moral dans lequel ils admirent sa volonté de fer, son sens de l'honneur et de la dignité, l'audace et l'austérité, l'inspiration pour construire un monde meilleur. Son combat contre l’injustice, l’exploitation, les inégalités, le chômage, la pauvreté, la faim et la misère incite des milliers de personnes à se battre aujourd’hui.

Sa lutte contre le pouvoir, la domination, l’interventionnisme et l’hégémonisme de l’impérialisme, au détriment des droits des peuples, montre que ce combat peut être victorieux.

Son refus des abus, de l’égoïsme, de l’aliénation, des discriminations, de l’ignorance, de l’insécurité et de la détresse, son profond sens humaniste est un exemple.

Plus il y aura de lâches, d’opportunistes, et de traîtres, plus on admirera  son courage personnel et son  intégrité.

Le Che n’a jamais cessé de faire ce qu’il prônait, ni d’exiger des autres plus que ce qu’il exigeait de lui-même.

Bien sur, toutes les époques et toutes les circonstances ne requièrent pas les mêmes méthodes ni les mêmes tactiques…

Un combattant peut mourir mais pas ses idées.

Les Etats-Unis se sont, comme d’habitude, trompés. Ils ont cru qu’en tuant Ernesto « Che » Guevara, il cesserait d’exister comme combattant…

Mais depuis sa mort, il n’est plus à la Higuera ; il est partout. Ceux qui l’on assassiné voulaient l’effacer des mémoires. Ils n’ont pas compris que son empreinte était ineffaçable et était déjà dans l’Histoire. Ils n’ont pas compris qu’il deviendrait en symbole pour des millions de pauvres dans le monde.

Aujourd’hui, Ce qui se passe en Amérique latine est un exemple des processus de colonisation et de la reconquête politique et économique du capitalisme brutal.

Plus particulièrement au Venezuela, les Américains et les classes dominantes locales tentent, ensemble, d'empêcher le libre choix démocratique des Vénézuéliens.

Le Pardem, fidèle à sa vocation internationaliste, renouvelle sa solidarité envers les peuples de Cuba et du Venezuela.