Après son KO électoral, le PCF en veut encore !

Par le Parti de la démondialisation

Le 30 juin 2017

Il est intéressant de faire le point sur l’évolution de la « recomposition » politique. Nous commençons par le PCF et sa « Résolution du Conseil national du PCF du 24 juin 2017 ». Celle-ci analyse de la situation après le 2e tour des législatives. Sa lecture donne une impression de déjà vu, et l’on peut pronostiquer sans grands risques de se tromper que le débat ouvert au PCF, comme les précédents depuis au moins deux décennies, va tourner au jus de boudin.

 

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D’abord, la direction du PCF fait une grossière erreur d’analyse à propos de l’abstention électorale record. Pour elle « L’abstention a atteint, aux élections législatives de juin, un niveau historique dramatique qu’il faut comprendre comme une forme de rejet des pratiques et des institutions politiques confisquées et sclérosées. » On peut rétorquer au PCF que cette abstention n’est pas « dramatique » du tout, bien au contraire, c’est une opportunité, car une masse si importante d’abstentionnistes qui contestent le système est un potentiel explosif.

Une partie de l’abstention s’explique certainement par le rejet de certaines pratiques politiques comme le dit le PCF, mais là n’est pas l’essentiel. Le plus important est une contestation des politiques néolibérales menées, pratiquement identiques, par la gauche et la droite. Ayant obtenu moins de 3% des voix, le PCF reconnaît qu’il « essuie un véritable échec électoral. » Il appelle donc à « se réinventer », il préconise une « Révolution politique du PCF », et il « relève le défi de la reconstruction de la gauche. »

Bref, le PCF veut reproduire tout ce qui a échoué ces trente dernières années ! Au lieu de perdre leur temps, les communistes qui sont encore antisystème devraient rejoindre en masse le Pardem.

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