Législatives. 7 questions à François Vannier

Candidat du Parti de la démondialisation
Candidat du Parti de la démondialisation

7 questions au candidat du Parti de la démondialisation sur Alençon.

10/06/2017 à 08:28 par JMF

Le peuple doit-il être cohérent et donner une majorité avec le nouveau Président de la République ?

« Être cohérent c’est rester fidèle à la politique qu’on souhaite. Donc de choisir le député qui l’incarne le mieux. Être cohérent, ce n’est donc pas de donner la majorité absolue au Président de la République. Au contraire, il y a lieu de privilégier l’institution qui représente le plus largement la Nation, à savoir l’Assemblée Nationale ».

Pour qui avez-vous voté le 23 avril et le 7 mai ?

« Notre candidat à l’élection présidentielle n’ayant pas obtenu les parrainages nécessaires, n’a pu se présenter. Aucun des candidats en lice ne faisait de proposition suffisamment proche de notre programme. Le choix n’étant pas possible, j’ai voté blanc ».

Pourquoi vous faire confiance ?

« Nous ne faisons pas de promesses qui ne peuvent tenir. La première mesure, c’est de libérer notre Nation des contraintes néolibérales imposées par les traités internationaux et par l’Union Européenne. Ensuite, seulement, pourrait être décidées démocratiquement les mesures économiques et financières indispensables permettant d’atteindre le progrès social. La sortie de l’Union Européenne n’est pas encore majoritaire. Le soutien à ma candidature contribuera à ce qu’il le devienne ».

Un adversaire politique que vous respectez ?

« Pas de commentaire ».

Quelle personne aimeriez-vous (ou auriez-vous aimé, si elle est décédée) rencontrer ?

« J’aurais aimé discuter avec René Dumont, auteur de « l’Utopie ou la mort » en 1973 au moment de la campagne présidentielle de 1974. Car il défendait la philosophie des pays non-alignés, il se prononçait pour le désarmement, la souveraineté alimentaire et nationale pour créer les conditions démocratiques de la vie sociale ».

Votre devise ?

« Démondialiser pour la paix, la coopération internationale, la justice sociale et la démocratie ».

Combien coûte votre campagne ?

« Environ 2 800 €. Il y a une partie qui est payée par les cotisations des adhérents du Pardem au niveau national, les dons de sympathisants, il y a mon apport pour le compte de campagne. Les circulaires, bulletins de vote et la certification des comptes sont payés par le Pardem au niveau national ».

61000 Alençon
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