Nouvelle allégeance de Tsipras à l’UE et au néolibéralisme

Alexis Tsipras, a remanié son gouvernement dans l'espoir d'accélérer les réformes prévues par le « plan d'aide international » et d'améliorer son image dans l'opinion. Le ministre des Finances, Euclide Tsakalotos, chargé des négociations avec l'Union européenne et le Fonds monétaire international, conserve son poste.

Pour donner des gages aux créanciers, Alexis Tsipras a par ailleurs remplacé le ministre de l'Energie, Panos Skourletis, qui s'opposait ouvertement aux privatisations prévues par le plan, par le ministre sortant de l'Économie, George Stathakis. Quant à Panos Skourletis, il a hérité du portefeuille de l'Intérieur.

Stergios Pitsiorlas, chef de l'agence des privatisations grecques, a été promu ministre délégué au Développement. Il sera placé sous l'autorité du nouveau ministre de l'Économie et du Développement, Dimitris Papadimitrou, un économiste qui présidait jusqu'alors le Levy Economics Institute, un centre de réflexion basé aux États-Unis.
Si ça ne suffit pas à l’UE et aux USA, Tsipras a sans doute encore quelques réserves…

La voie que suivrait sans doute M. Mélenchon, notre « Tsipras français » comme il aime à se nommer lui-même. Sombre perspective... Non seulement pour le peuple de France mais aussi pour tous les peuples européens qui luttent avec courage contre l’austérité à perpétuité.