Le boycott de l’élection présidentielle a lancé sa campagne

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boycott de l'élection présidentielle

 

COMMUNIQUE DE PRESSE, 3 mars 2022
de la Coordination nationale du boycott de la présidentielle 2022

Le boycott de l’élection présidentielle a lancé sa campagne

Un premier pas vers la reconquête démocratique
 
Dans certaines circonstances, quand le scrutin est faussé d'une manière ou d'une autre, c'est le boycott électoral qui s'impose (abstention, blanc ou nul).

Pour agir, une coordination nationale du boycott de la présidentielle a été mise en place. Objectifs : rendre visibles les causes et les conséquences de l’abstention, du vote blanc et nul, montrer leur caractère politique et responsable, les traduire en acte collectif, mettre en perspective les nécessaires changements institutionnels, réellement démocratiques.
 
Au fil des années, l’abstention, les votes blancs et nuls augmentent à toutes les élections et battent des records.
Ils ne sont pas le signe du désintérêt pour la « chose politique », mais la manifestation, pour une très grande part, du refus du système institutionnel en place.
 
Alors que l’élection présidentielle est présentée comme l’élection préférée des Français, celle qui recueille le plus de participation, celle qui serait la plus démocratique, le doute s’installe désormais au sein même du gouvernement de Monsieur Macron, donné  gagnant par les sondages. Peu importe qu’il est attendu ce soir le 3 mars pour déclarer sa candidature : il dispose déjà du nombre de « parrainages » nécessaires et bien plus. Or, au delà de son élection, il a besoin de légitimité. Et c’est bien de cette légitimité dont il sera privé si un boycott massif s’exprime. Lui ou un-e autre.
 
En même temps, d’autres postulants à l’élection présidentielle souffrent pour recueillir les 500 précieuses signatures ouvrant la porte au droit de se présenter. Plus le temps passe, plus il apparaît évident que cette mécanique est obsolète et antidémocratique et plus la campagne électorale est pathétique, loin si loin des attentes des citoyens.
 
Pourtant, dans le brouhaha politico-médiatico-sondagier, le silence domine sur un phénomène clé : combien seront-ils ces citoyens à s’abstenir, à voter blanc ou nul ? Ils sont des millions à refuser de cautionner le système de la Ve République qui place un monarque au sommet de la pyramide institutionnelle. Qu’il s’agisse des « gaulois réfractaires », des Gilets jaunes, des salariés qui se battent contre les délocalisations, des soignants, des enseignants, des précaires, des fonctionnaires qui dénoncent les attaques contre les services publics, des chômeurs, des précarisés, de tous ceux et celles qui travaillent dans le privé et dans le public mais ne peuvent pas vivre de leur salaire, des 10 millions de Français qui vivent sous le seuil de pauvreté et des Français que l’actuel président a décidé « d’emmerder » : ils sont légion à ne plus vouloir déléguer leur droit de décider à un homme ou une femme « providentiel/le ».
 
C’est certain, les abstentionnistes, les votes blancs, les votes nuls pèseront consi- dérablement sur la présidentielle, ils pèseront sur l’avenir.

 
La campagne du boycott

Contact : https://boycottpresidentielle.fr/contact/

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