Principe 4 : Engager la transformation des modes de production pour préserver l’environnement et les écosystèmes

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révolution industrielle - usine BASF

 

Le Parti de la démondialisation ne veut plus utiliser le terme de « croissance », pas plus, d’ailleurs, que le terme de « décroissance ». Ces deux expressions sont inadaptées. La croissance, en effet, est au cœur du processus du vivant, un organisme qui ne croît pas est un organisme qui meurt. Quant à la croissance économique mesurée par le Produit intérieur brut (PIB), elle ne peut croître uniformément, systématiquement, indéfiniment. Certaines fabrications de produits, en effet, doivent croître, d’autres doivent décroître. Ainsi, par exemple, sans aucun doute la production de médicaments utiles à la population doit croître, alors que la production de tabac doit décroître. Même chose pour la décroissance, il serait absurde de tout faire décroître. Nous contestons donc le mot « croissance », et bien entendu son contenu : des politiques économiques dont l’objectif est de produire pour le profit privé, sans tenir compte de la nature et de l’humain au sein de la nature. C’est le productivisme, un consumérisme irréfléchi, l’élimination de ressources non renouvelables, l’accumulation des déchets et les pollutions de l’air, de l’eau, la réduction de la biodiversité…
 

La société capitaliste flatte les instincts les moins nobles, comme la concurrence, la jalousie, la cupidité, l’égoïsme. Une seule classe en a profité, la haute bourgeoisie, tandis que plus de 90% de la population en souffre.
 
Nous voulons remplacer le « toujours plus » par le « toujours mieux », nous voulons une société « d’abondance frugale ». Nous voulons ré-encastrer l’économie dans la société, transformer radicalement celle-ci, encourager les comportements positifs d’entraide, de solidarité, de coopération… Nous voulons finalement sortir de cette civilisation et en bâtir une autre.
 

Engager la transformation des modes de productions pour préserver l’environnement et les écosystèmes c’est :

•    Privilégier la production locale et les circuits courts.
•    Engager la reconversion écologique.
•    Reconvertir l’agriculture pour retrouver une alimentation saine avec une production saisonnière de qualité basée sur l’agriculture paysanne et biologique, grâce à l’installation de centaines de milliers de nouveaux paysans.
•    Développer les énergies renouvelables.
•    Réinventer l’industrie automobile.
•    Développer et améliorer les transports collectifs moins polluants.
•    Lutter contre l’obsolescence programmée.
•    Encourager les activités économiques de gestion des déchets (collecte, traitement, réutilisation).

Un ministère de la Transformation des modes de productions pour préserver l’environnement et les écosystèmes rassemblera la plupart des fonctions des ministères de l’Industrie, de l’Agriculture et de l’Environnement.