CP - D'un 22 mars à l'autre

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Le 17 mars 2018

Jacques Nikonoff, président du Parti de la démondialisation (Pardem), appelle dans un communiqué au rassemblement de toutes les victimes des politiques de Macron et de l'Union européenne, à partir du 22 mars.
Ce qui est en jeu est une véritable contre révolution libérale que Macron veut mener de main de maître. Car l
es attaques contre la fonction publique et la SNCF font partie d’un plan beaucoup plus vaste qui vise à poursuivre le démantèlement des acquis du programme du Conseil national de la Résistance mis en œuvre entre 1944 et 1948.
Non ce n'est pas ringard, ni toquard, ni rétrograde que de défendre ce qui a fait de la France un pays où les acquis sociaux ont bénéficié à l'ensemble de la population et à l'équilibre de la République !

Les organisateurs des manifestations syndicales du 22 mars prochain, auxquelles le Pardem appelle à participer en masse, au-delà des seuls fonctionnaires et cheminots, avaient-ils à l’esprit le souvenir qu’inspire cette date ? Car c’est le 22 mars 1968 qu’est né à l’Université de Nanterre le « Mouvement du 22 Mars », rassemblement d’étudiants d’obédiences anarchistes, situationnistes, trotskistes, « mao-spontex »… qui sera l'un des éléments déclencheurs des « événements » de Mai-Juin 68. Cinquante ans après, contrairement à ce que l’on sent venir autour des « commémorations » qui se préparent, il ne faudrait pas mettre l’accent uniquement sur les gauchistes de l’époque – bien qu’il y aurait beaucoup à dire sur les inconséquences et les trahisons de certains - devenus aujourd’hui des célébrités de la politique-spectacle, largement ralliés au « système », à l’instar des Pascal Bruckner, Daniel Cohn-Bendit, Alain Finkielkraut, Romain Goupil, Bernard Guetta, Serge July, Denis Kessler, Bernard Kouchner, Henri Weber…

Une des principales leçons de Mai-Juin 1968, ce sont les 10 millions de salariés en grève qui obtiennent des avancées sociales considérables le 27 mai lors des accords de Grenelle : augmentation du salaire minimum de 35%, hausse générale des salaires de 10%, création de la section syndicale d’entreprise, quatrième semaine de congés payés...

C’est exactement ce qu’il nous faut aujourd’hui. La manifestation du 22 mars 2018 sera-t-elle l’élément déclencheur du vaste mouvement social qui s’impose, allant des agriculteurs aux lycéens et étudiants, en passant par les salariés du public et du privé ainsi que les fonctionnaires, les chômeurs, les usagers des services publics, les retraités ?

L’heure est à un mouvement qui rassemble tous ceux qui sont déjà victimes ou menacés par la politique gouvernementale, c’est-à-dire la grande majorité de la population.

Toutefois, pour rassembler dans l’action, il faut des analyses et des revendications unificatrices. L’analyse à faire partager est simple : c’est faire comprendre que le point commun à tous les problèmes sectoriels est le néolibéralisme et son relai de l’Union européenne. Par conséquent, pour résoudre ces problèmes qui ont la même origine, il faut faire reculer le néolibéralisme en général, le gouvernement et l’Union européenne qui en sont les vecteurs.
Le moment est venu de lutter pour la tenue d’une négociation interprofessionnelle nationale au niveau du Premier ministre – de nouveaux « accords Matignon » comme en 1968
pour l’augmentation des salaires et des revenus de transfert (retraites, chômage, handicapés…), la mise en place du droit opposable à l’emploi, des mesures protectionnistes pour sauver notre agriculture et notre industrie, la nationalisation de tout le secteur bancaire et financier ainsi que des groupes stratégiques…


Pour lire tout le communiqué :
http://www.pardem.org/actualite/luttes/806-tous-ensemble-le-22-mars

Tract du Pardem distribué le 22 mars 2018 :
http://www.pardem.org/le-parti/nos-tracts/812-tract-tous-ensemble-contre-la-politique-de-macron-et-de-l-ue


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