Résultats encourageants du Pardem aux législatives

Par le Parti de la démondialisation
 
Le 25 juin 2017
 
Ce sont des centaines de citoyens qui ont versé à la souscription lancée par le Parti de la démondialisation pour assurer sa présence aux élections législatives. Environ 70 000 euros ont pu être réunis, ce qui représente un succès indéniable pour un nouveau parti qui ne reçoit aucune aide publique. Cette somme a permis de financer la campagne de 20 candidats dans 10 départements : Calvados (6), Pas-de-Calais (5), Orne (2), Manche, Seine-Maritime, Eure, Côtes-d’Armor, Dordogne, Charente-Maritime, Aude. Un total de 1 766 voix a été obtenu, soit 0,20%.
 
À première vue, ce résultat peut paraître quantitativement faible. Néanmoins, pour l’apprécier correctement, il faut prendre en considération les éléments suivants :


 

  • Le Pardem a été totalement censuré par les grands médias nationaux. Le peu qui a été fait par la presse régionale n’a pas pu rétablir un équilibre satisfaisant.

    Pendant la campagne de l’élection présidentielle, mais aussi pendant celle des législatives, tous les thèmes liés à la démondialisation ont été l’objet d’une incroyable campagne médiatique de dénigrement, caricaturale et à sens unique. Cette désinformation a visé à déconsidérer tous ceux qui se prononçaient pour la sortie de l’euro et de l’Union européenne, pour du protectionnisme, contre la mondialisation néolibérale, pour la souveraineté nationale.
  • Des partis et candidats qui se prononçaient notamment pour la sortie de l’euro et de l’Union européenne ont retourné leur veste sous la pression, comme c’est le cas du Front national et de Debout la France (qui faisaient cependant semblant de vouloir sortir du carcan européen). D’autres ont eu des scores très faibles comme Solidarité et Progrès de Monsieur Cheminade (moins de 0,20%) ou l’Union Populaire Républicaine – UPR – de Monsieur Asselineau (0,67% après 10 ans d’efforts).
  • Le Parti de la démondialisation, créé en février 2016, est totalement inconnu du grand public. Il est parfaitement compréhensible que les électeurs ne donnent pas spontanément et massivement leur voix à un parti et à des candidats souvent inconnus localement et nationalement.
  • Le triple mouvement qui s’amorce en notre faveur n’en est qu’à ses tout débuts : celui des abstentionnistes qui retrouvent une offre politique qu’ils attendaient, celui d’électeurs du FN déçus de l’abandon par ce dernier de la sortie de l’euro et de l’Union européenne, et celui d’électeurs de la France Insoumise qui en ont assez des ambigüités et des tergiversations de ce mouvement sur les grandes questions stratégiques telles que la mondialisation néolibérale et l’Union européenne.
  • Le refus du Pardem de céder à la facilité de la démagogie, des slogans, des artifices, des effets de manche, l’entraîne à publier des textes souvent longs et relativement complexes, nécessitant un réel effort aux électeurs. En pariant sur l’intelligence des citoyens et non sur leurs émotions, le Pardem a fait un choix qui donnera ses fruits à plus long terme. Ce n’est pas le jour où l’on sème que l’on va récolter !

 

Des résultats inégaux
 
Là où le Pardem avait des candidats, militants ou sympathisants implantés localement, il réalise des scores très prometteurs.
 
Ainsi, il dépasse 1% dans 66 communes. Il dépasse 2% dans 13 communes, 3% dans 5 communes, 4% dans 1 commune, et fait même 8,7% dans une commune. Au niveau des bureaux de vote, il dépasse 1% dans 33 bureaux, 2% dans 5 bureaux, 3% dans 2 bureaux, 5% dans 1 bureau et 6% dans 1 bureau.
 


Conclusion

La perspective ouverte par le Pardem, celle de la démondialisation, est un projet progressiste, humaniste, universaliste, s’inscrivant dans l’histoire des mouvements d’émancipation humaine. Ce message, lorsqu’il est porté par des militants actifs, au contact de la population, est parfaitement bien compris par cette dernière.
 
Les électeurs et sympathisants du Pardem sont donc invités à adhérer au Pardem sans attendre ! Attendre quoi, d’ailleurs ?

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