Le 15 avril 2020
"Trop tard. Mi-mars, après moult atermoiements, la Commission européenne s’est résignée à invoquer la « clause dérogatoire générale », encore jamais utilisée, qui suspend officiellement l’austérité. Les Etats sont autorisés à dépenser sans compter. C’est la seule chose que Bruxelles pouvait faire de bien : ne plus surveiller, ne plus menacer, ne plus sanctionner – en un mot, la boucler.
Sauf que le mal est fait. Pendant ses vingt-trois ans d’existence, le pacte de stabilité a constitué une arme de destruction massive des dépenses publiques des Etats membres, avec les services publics en première ligne."
Par le Parti de la démondialisation
Le 25 février 2018
Dans une courte vidéo réalisée lors de la dernière université d’automne du Pardem à Saint-Malo, Jacques Nikonoff est revenu sur la nécessité de sortir de l’euro. La monnaie unique, en effet, est (entre autres !) une arme de destruction massive de l’emploi et des salaires :
Après la reddition d’Alexis Tsipras devant le système de Bruxelles, le Premier ministre grec qu’elle avait soutenu avec enthousiasme, la « gauche de la gauche » européenne s’agite en tous sens pour retrouver un peu de crédibilité. Mais comme elle reste farouchement opposée aux seules mesures qui permettraient de débloquer la situation – la lutte pour la sortie de l’euro et de l’Union européenne, c’est-à-dire la lutte contre l’ordre néolibéral mondial – elle en est réduite à des manœuvres de diversion. Il s’agit de faire semblant de s’opposer. Tout est alors question de rhétorique. Monsieur Laurent, du PCF, ne s’y essaye même plus, il a carrément rallié le PS sur ces questions et arbore à sa boutonnière une épinglette du drapeau européen ! Messieurs Mélenchon, Lafontaine, Varoufakis quant à eux rivalisent dans une surenchère verbeuse contre l’Union européenne. Mais ce n’est que du vent. L’essentiel – sortir de l’euro et de l’Union européenne – reste désespérément absent de leurs diatribes. Tel est leur nouvelle vocation : constituer le dernier rempart – avec l’extrême droite – de protection de l’Union européenne en entraînant les citoyens excédés par ce système dans des impasses.
C’est pourquoi nous publions avec son autorisation l’éditorial de Pierre Levy, rédacteur en chef de Ruptures, paru dans l’édition du 25 février 2016. Notre parti est en effet en accord complet avec son point de vue.
par Joël Périchaud, secrétaire national chargé des relations internationales du Parti de la démondialisation (Pardem)
10 octobre 2015
La reconquête de la souveraineté monétaire et financière est un impératif catégorique si l’on veut reconstruire – ou construire – une société de bien-être qui soit favorable au peuple. Cela passe, en premier lieu, par la sortie de l’euro. C’est ce qui facilitera le démantèlement des marchés financiers et le dépérissement de la Bourse en France, ainsi que l’annulation et la restructuration de la dette publique.
La crise est systémique, c’est tout le système qui est atteint et c’est donc tout le système qu’il faut changer : la monnaie, l’économie, le système bancaire et financier, la démocratie, l’implication citoyenne, l’environnement, les questions sociales…
Pour résoudre ces problèmes, il faut une démarche globale, systémique.
Par Jacques NIKONOFF, président du Parti de la démondialisation (Pardem)
Le 22 août 2011
La guerre économique est un élément majeur de l’ordre économique néolibéral. Elle fait rage et peu de forces politiques songent à y mettre fin. L’Allemagne est à la pointe de cette guerre au sein de l’espace européen. Elle profite de la dilution des souverainetés nationales des États voisins dans les traités européens pour développer la sienne et asseoir sa domination économique.