Economie

Depuis des années, les sociétés d’autoroutes font pression sur les gouvernements pour priva-tiser les routes nationales et installer des péages. Vinci en a rêvé, Macron et ses députés vont le faire.

Le projet de loi de ratification de l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne a été voté en première lecture par l’Assemblée nationale avec 266 voix contre 213.

Vidéo : Démantèlement des marchés financiers et de l'euro. - Université d'automne 2018

Que se passerait-il si un gouvernement voulait vraiment changer la donne pour se libérer de la domination des marchés financiers ? F. Lordon, J. Nikonoff et D. Plihon répondent à la question pour le Monde Diplomatique.

par Yves Rouillé membre du bureau politique du Pardem
 

Le 12 septembre 2018
 

Le gouvernement a mis sur la table des négociations avec les organisations syndicales sa prise en charge d’une partie de la dette de la SNCF. Une entourloupe de première puisque cette opération est rendue obligatoire par le statut de la forme EPIC de la SNCF.

Le plan Macron s’inscrit dans les politiques régressives des trente dernières années. Mais si le président de la République est bien l’exécutant zélé et enthousiaste de la libéralisation en cours, il n’en reste pas moins que la main de fer est celle de l’Union européenne.

L’ouverture à la concurrence est l’argument qu’utilise en dernier ressort le gouvernement pour justifier sa réforme de la SNCF, comme si c’était une évidence indiscutable, irréfutable.

Alors que le CETA n’est toujours pas ratifié par les parlementaires français et qu’il peut être remis en cause par ces derniers, c’est au tour de l’accord de libre-échange UE-Mercosur d’entrer en phase de signature.