par Annik Bolard, membre du Conseil national du parti de la démondialisation
le 10 décembre 2019
Le projet de reprise d’une partie de la dette des hôpitaux : de la poudre aux yeux à moins qu’il ne s’agisse d’une préparation à un démembrement comme à la SNCF ?
En effet rappelons que les hôpitaux concernés sont des établissements publics et qu’à ce titre leur dette de 30 Milliards est déjà intégralement comptabilisée dans la dette publique par l’UE et entre donc dans le calcul des ratios budgétaires qu’elle impose.
Cette dette bénéficie de fait de la garantie de l’Etat et l’on ne comprend pas que ses 30 milliards coûtent 850 millions par an soit un taux d’intérêt de 2,8%, alors que l’Etat emprunte à 10 ans au taux de – 0,28 %. Les taux d’emprunts d’établissements publics ne devraient pas dépasser 0, 3%. On voit là l’effet néfaste de l’autonomie donnée au secteur public à moins que cela ne soit un cadeau conscient fait aux banques.
Une autre explication pourrait être, à l’instar de ce qui s’est passé à la SNCF, une préparation à un démembrement de hôpitaux entre infrastructures publiques et gestion privée plus ou moins partielle.
par Joël Perichaud, secrétaire national du Parti de la démondialisation chargé des relations internationales
le 21 juillet 2019
Après quatre ans et demi à la tête du gouvernement, Syriza a perdu les élections législatives anticipées qu’il avait lui-même convoquées. Le taux d’abstention (42%) est très élevé pour la Grèce et, avec 31,5 % des voix et 86 sièges à la Vouli (Parlement grec), Syriza perd plus de 460 000 voix par rapport au scrutin du 25 janvier 2015. La droite de Nouvelle Démocratie (ND) recueille près de 40 % des suffrages et 158 députés dans la nouvelle assemblée. Cette majorité absolue lui permettra de gouverner sans alliance.
Le 8 mai 2019
La Coordination européenne pour la sortie de l’Union européenne, de l'euro, de l’OTAN et du néolibéralisme a organisé le samedi 13 avril à Rome une conférence intitulée "Quelle stratégie pour la libération". Les intervenants venus d'Espagne, de Grèce, d'Italie, du Royaume-Uni, d'Autriche ont présenté et débattu de la situation dans leurs pays respectifs et des perspectives pour sortir de l'euro et de l'Union européenne.
Deux membres du Parti de la démondialisation sont intervenus sur le mouvement des Gilets jaunes et ses perspectives.
Déclaration de la Coordination européenne pour la sortie de l’Union européenne, de l'euro, de l’OTAN et du néolibéralisme sur la crise au Venezuela
Le 14 avril 2019
Pendant de nombreuses années, le Venezuela a tenté de développer une révolution populaire pour faire face aux processus de privatisation et d’appauvrissement en Amérique latine. C’est un projet respectueux des formes démocratiques, qui a amené les forces progressistes à des victoires électorales, depuis 1990, en dépit des ingérences du pays le plus puissant du monde.
Le problème fondamental des gouvernements successifs des États-Unis avec le Venezuela n’est pas la qualité démocratique du Venezuela, mais la lutte pour le contrôle de ses ressources naturelles et en premier lieu du pétrole dont les réserves, avec celles de l’Arabie saoudite, sont les plus importantes du monde.